une famille brésilienne

Vite, j’en parle avant d’avoir vu trop de films… Une famille brésilienne, vu il y a 2 semaines.

Un film brésilien qui raconte l’histoire d’une mère et de ses quatre garçons tous de pères différents. Elle est à nouveau enceinte et se bat tous les jours pour faire vivre sa famille. Les quatre frères ont des vies et des chemins bien différents qu’ils essaient de poursuivre comme ils peuvent.

C’est un film touchant, assez sombre puisqu’il se passe dans la cruelle ville de Sao Paulo. Les histoires de ces cinq personnages se suivent, s’enchaînent, défilent à la manière de la vie,  de ses épreuves et des combats qu’elle nous fait mener. Le film n’est  pourtant pas pessimiste et laisse libre cour à notre imagination et notre interprétation. Il est beau et plein d’humanité et on peut y déceler une infime lueur d’espoir…

Une famille Brésilienne déjoue le misérabilisme ou le sensationnisme qui le guettaient. Fruit d’un long travail d’enquête et de proximité, tourné avec de jeunes acteurs et des non-professionnels, évoluant avec des moyens légers dans le flux tentaculaire de Sao Paulo, il parvient avec une réelle élégance à insuffler dans cette chronique moderne la juste dose de romanesque pour faire exister ses personnages et nous rendre sensibles à leur sort sans nous prendre pour autant en otage. 

Prix d’interprétation féminine pour Sandra Corveloni au Festival de Cannes 2008.