Le geste écolo N°18 de LaPtiteLu

21 février 2019 at 14 h 57 min

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Bébé n’est pas encore né mais je prépare activement sa venue et,  si possible, de façon écolo. Pas évident, surtout en ce qui concerne le problème des couches. 
Je me suis donc penchée sérieusement sur la question et, s’il y a une chose que j’ai bien comprise, c ‘est que les couches jetables sont une horreur
Pour l’environnement MAIS AUSSI pour bébé. 

Pourquoi pour bébé ? 

Parce qu’elles sont bourrées de produits chimiques ! 
Fabriquée à partir de pâte à bois, elles sont blanchies au chlore ce qui libère des dioxines, une substance hautement toxique. Pour les rendre absorbantes, on utilise du polyacrylate de sodium, un perturbateur endocrinien toxique et cancérigène (pour la ptite anecdote, c’est  interdit dans les tampons hygièniques depuis 25 ans à cause du choc toxique). On y retrouve des traces de pesticides comme le glyphosate et d’autres trucs aux noms barbares genre tributyl étain (TBT) ou monobutyl (MTB), encore des perturbateurs endocriniens toxiques. On  a aussi des composés organique volatiles genre toluène, éthylbenzène, xylène, dipentène pas terribles pour la santé  (allergie, asthme, maux  de  tête…) L’étanchéité de la couche est assurée par des matières synthétiques (du pétrole donc), ce qui fait que l’air ne circule pas et que la température dans la couche augmente. 
Résultat : irritation, érythème fessier… et effet de serre très mauvais pour les testicules des petits garçons.
Info sympa : Il est recommandé de ne pas stocker les couches dans la chambre de bébé et de ne pas le laisser jouer avec.  Rassurant pour un truc qu’on va lui mettre sur le derrière pendant 2 ans…

Pourquoi pour l’environnement ?

Comme on l’a dit, les couches sont fabriquées à partir de pâte à bois. Donc d’arbres: 5 millions  d’arbres abattus chaque année rien que pour les couches soit 5 arbres par bébé plus les litres de latex issus des plantations de cahoutchouc pour produire les parties élastiques. 650kg de matières premières (issues du pétrole), 20m3 d’eau et une tonne de déchet (environ 6,000 couches) par enfant. À tout ça, on ajoute qu’une couche met 500 ans à se dégrader et que vu sa compo bien cracra, elle émet des gaz toxiques et du CO2 lorsqu’on la brûle.
Bref, un vrai bonheur la couche jetable ! 

Quelles solutions ?

La meilleure solution, ce sont les couches lavables
Tout d’abord  parce que leur farication demande beaucoup moins d’eau et de matières premières que les couches jetables  mais surtout parce qu’elles sont  réutilisables.  
Le gros inconvénient  : les laver ! En avoir beaucoup pour assurer un roulement régulier. Donc être super organisée et avoir une machine à laver au top. 
Un gros challenge pour débuter. Je te l’accorde. Je t’en reparlerai quand bébé sera là et te ferai part de mon expérience. 
C’est pour ça . que j’ai cherché une deuxième solution pour y aller progressivement sans me mettre la pression et avoir le choix en cas de fuite de couche, de machine à laver cassée, de pas le temps… 

La deuxième solution : les couches écolos
Les couches écolos sont jetables  donc oui, on produit un déchet mais elles sont faites avec le moins de produits cracra possible (principalement du coton et des matières synthétiques) et sont donc bien plus saines pour bébé. Si tu es en Chine et que tu veux en savoir plus sur ces couches je t’invite à ajouter Marc à tes contacts Wechat, il t’expliquera tout en détail. 
 Wechat : Marc795180
 Mobile :
 18601779744

Et toi, maman ou papa d’un bébé, future maman ou futur papa, quelles couches mets-tu à ton bébé ? Les couches lavables sont-elles une option ou une habitude pour toi ? Dis-moi tout ! 

Commentaires

2 Comments

  1. Ornella / 25 février 2019 at 4 h 13 min
    Je suis écoeurée que ce soit si compliquée de trouver des couches, ou des objets d’hygiène de tous les jours qui ne soient pas remplis de produits chimiques.
  2. LaPtiteLu / 25 février 2019 at 7 h 56 min
    Je te comprends, je ressentais pareil au début de ma transition ZD. Mais là, ça fait un moment que je n’éprouve plus ce sentiment. Une fois qu’on a compris et digéré le fait qu’on vit dans une société de merde tournée essentiellement vers l’argent et la rentabilité, plus rien n’étonne et on vit plus sereinement. Aujourd’hui, je boycotte tous ces types de produits et je fais à ma façon.

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