By LaPtiteLu

Le week end s’est fini avec une séance ciné. On est allé voir Amerrika, un film de Cherien Dabis
 qui raconte l’arrivée de Mouna et son fils, deux émigrés palestiniens. Séduits par l’image du rêve américain et ne supportant plus les contraintes de leur pays, ils partent pour les États Unis. Ils prennent alors en pleine face la méfiance des américains face aux arabes qu’ils assimilent illico à des terroristes. Des vexations subies en Cisjordanie, les deux immigrés passent aux vexations subies dans ce qu’ils croyaient être leur nouvelle terre d’élection : loin du paradis, une forme nouvelle de l’enfer.

Pour autant, la réalisatrice ne se complaît ni dans l’amertume de la dénonciation ni dans le néant de la désespérance. À l’image de son héroïne, attachante dans ses maladresses et dotée d’une formidable énergie pour trouver des solutions au milieu des pires ennuis, elle insuffle à son film une belle dose d’espoir dans la vie. À l’heure où l’Amérique semble enfin regarder la Palestine pour ce qu’elle est, on peut se prendre à espérer avec elle.

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